Les relations amoureuses au 21e siècle

Jean-Sébastien Morin, Solène Renault et Kathryn Alarie s’entretiennent sur les relations amoureuses au 21e siècle

Le modèle traditionnel du couple, entre un homme et une femme mariée, est aujourd’hui confronté par les changements idéologiques et moraux qu’apporte la modernité. De toute évidence, le 20e siècle a transformé les modèles de relation de couple, particulièrement en Occident. En quoi est-ce encore important de rechercher l’engagement à long terme dans les liens du mariage? Le mariage contribue-t-il à faire perdurer la dépendance financière des femmes envers les hommes? Quelle est la pertinence d’un engagement à vie si ce dernier ne fait que prolonger la durée d’une relation malheureuse? En plus d’explorer ces questions, nous toucherons aussi aux sujets suivants: En quoi est-ce crucial ou non d’être en couple avec un autre chrétien? Comment maintenir une satisfaction dans le célibat? Comment avoir une relation saine face à l’amour que nous soyons célibataire ou en couple, reconnaissant les richesses de l’un comme de l’autre?

Jean-Sébastien Morin, professeur de théologie, pasteur et auteur de plusieurs livres, notamment sur le mariage et les relations amoureuses ; Solène Renault, conférencière, conseillère conjugale et familiale, et éducatrice à la vie affective, relationnelle et sexuelle ; ainsi que Kathryn Alarie, conseillère pastorale et coordonnatrice québécoise de Parcours Canada ont été des nôtres pour discuter autour de ce sujet important.

Le stress et le besoin de transcendance – Perspective chrétienne sur ces réalités

Dans cette édition du Pub socratique, nous avons la chance d’accueillir Yannick Fouda , psychoéducateur et candidat au doctorat en psychoéducation à l’Université de Montréal. Yannick travaille dans une chaire de recherche à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM) où il explore particulièrement les enjeux du stress et de la fatigue de compassion chez des aidants du réseau de la santé et des services sociaux.

Anxiété, stress, attaque de panique, burn-out, pleins de termes pour désigner un état de mal-être que tous les humains ont le potentiel de vivre. C’est seulement au courant de l’émancipation de la discipline de la psychologie au 20e siècle que le terme « stress » est apparu. Pourtant, on l’utilise tellement souvent dans notre quotidien qu’on oublie souvent qu’il est un nouveau-né dans l’histoire des mots.

En effet, l’humain tente de nommer ses difficultés de multiples façons. Parler de stress en est un exemple. Mais au fait, le stress, c’est quoi? En quoi ça se distingue de l’anxiété? Est-ce bon ou mauvais? Carl Rogers, un des pères fondateurs de l’approche humaniste en psychologie, a longuement discuté des besoins psychologiques chez l’humain. À la fin de sa carrière, il déplorait n’avoir pas accordé autant d’importance au besoin de transcendance qu’il l’ait jugé.

Et donc, dans les milieux chrétiens, quelle place est accordée à comprendre le phénomène du stress, ce phénomène qui nous touche tous à différentes intensités? Qu’est-ce qui est proposé par le christianisme pour apaiser la pesanteur de la modernité, du progrès et de la culture de performance, amenant une augmentation des problématiques psychologiques associées au stress chronique, comme la dépression, l’anxiété, la dépendance aux drogues et alcool?

Dans cette édition du Pub socratique, nous avons la chance d’accueillir Yannick Fouda , psychoéducateur et candidat au doctorat en psychoéducation à l’Université de Montréal. Yannick travaille dans une chaire de recherche à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM) où il explore particulièrement les enjeux du stress et de la fatigue de compassion chez des aidants du réseau de la santé et des services sociaux.

Élections fédérales 2019 – Les grands enjeux

Soucieux de mieux comprendre les grands sujets d’aujourd’hui d’une perspective globale, nous avons invité des candidats montréalais des principaux partis politiques à discuter de deux des grands thèmes qui ont émergé au cours de la campagne électorale : l’environnement et l’immigration.

Soucieux de mieux comprendre les grands sujets d’aujourd’hui d’une perspective globale, nous avons invité des candidats montréalais des principaux partis politiques à discuter de deux des grands thèmes qui ont émergé au cours de la campagne électorale : l’environnement et l’immigration. La discussion s’est déroulée sur deux axes.

D’abord, les candidats ont eu l’occasion de faire connaître à notre public les solutions politiques qu’ils proposent aux enjeux d’aujourd’hui. Ensuite, nous avons pris une direction à la fois plus large et plus intime. Nous avons cherché à comprendre comment les croyances et les valeurs fondamentales des candidats, qu’elles soient religieuses ou non, ont joué un rôle dans leur vocation politique.

Positions officielles

L’environnement:
Le 27 septembre dernier, près de 500 000 personnes se sont jointes à la marche mondiale pour le climat, le plus grand rassemblement de l’histoire de la ville de Montréal. Si ce sujet a pu rassembler autant de gens, c’est qu’il apparaît de plus en plus comme LA question, non seulement de cette campagne électorale, mais du siècle. Comment votre parti interprète-t-il la question de la Crise climatique et quelles solutions propose-t-il?

L’immigration et la crise des réfugiés:
Le Canada est depuis toujours un pays d’immigrants. Des premiers colons, aux réfugiés irlandais de la grande Famine, à la crise des réfugiés syriens. Plusieurs d’entre nous sont immigrants ou enfants d’immigrants. Nos églises en particulier ont accueilli nombre de réfugiés et demandeurs d’asile. Malgré certaines voix qui demandent une réduction des niveaux d’immigration, la tendance semble indiquer que le Canada demeurera au XXIe siècle une terre d’accueil. Toutefois, notre pays est aussi reconnu pour avoir un filet social à la fois généreux et coûteux. Comment votre parti propose-t-il de traiter de ces questions d’une manière à la fois humaine et durable?

Convictions personnelles

L’appel de la politique:
On entend parler dans le monde académique d’une « crise des institutions » en raison de la chute rapide de la confiance de la population envers ces institutions. Il y a quelques décennies à peine, les politiciens, les médias, les universités et les églises jouissaient d’une crédibilité quasi totale. Dans un contexte où l’on traite avec de plus en plus de cynisme l’engagement politique, qu’est-ce qui vous a motivé personnellement à vous engager dans cette aventure électorale?

Transcender le débat – La laïcité interrogée d’une perspective protestante

La question de la laïcité revient dans le débat public avec une impressionnante régularité. Nous avons donc invité le sociologue Mathieu Bock-Côté ainsi que l’avocat Me Julius Grey, deux des principaux acteurs de ce débat, à réfléchir avec nous et à explorer cet enjeux autrement de ce qui a été fait sur les plateaux de télévision et les tribunes de presse. Merci à nos invités pour cette soirée riche en échanges.