Le 27 mai, le Pub socratique a eu le privilège d’accueillir trois artistes et adorateurs montréalais : Sebastien Corn de l’Église la Chapelle, Christian Frappier de l’Église du Plateau et Stephen Mullin de l’Église anglicane St-Peter’s. S’en est suivi un dialogue ouvert sur leur vision de l’adoration et l’impact qu’a cette vision sur leur quête d’excellence artistique, d’authenticité personnelle et de profondeur liturgique.
Podcast: Saison 2018-2019
Intégrisme, fondamentalisme et radicalisation
Quand est-ce que l’affirmation de nos convictions, qu’elles soient politiques, spirituelles, religieuses ou autres, nous amènent-elles à déshumaniser ceux qui sont différents de nous? De quoi parle-t-on lorsqu’on discute d’intégrisme religieux, de fondamentalisme et de radicalisation? Comment échapper aux enjeux psychologiques ou sociologiques pouvant nous induire à causer du mal à autrui au nom d’une vérité?
Quand est-ce que l’affirmation de nos convictions, qu’elles soient politiques, spirituelles, religieuses ou autres, nous amènent-elles à déshumaniser ceux qui sont différents de nous? De quoi parle-t-on lorsqu’on discute d’intégrisme religieux, de fondamentalisme et de radicalisation? Comment échapper aux enjeux psychologiques ou sociologiques pouvant nous induire à causer du mal à autrui au nom d’une vérité?
Dans un espace de dialogue respectueux et ouvert, nous avons eu un entretien sur ces thèmes avec Martin Geoffroy, directeur et chercheur principal du Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux et la radicalisation (CEFIR – goo.gl/RPob5V).
Spiritualités autochtones et foi évangélique
À l’heure actuelle deux phénomènes émergent conjointement dans les communautés autochtones : une résurgence des pratiques traditionnelles et une recrudescence de la foi évangélique. Comment cette rencontre se fait-elle? Comment se vivent, au sein de ces communautés, les possibles conflits entre « religions » et visions du monde divergentes? Que peuvent retirer les chrétiens évangéliques et les pratiquants des spiritualités autochtones de cette rencontre de croyances et de cultures?
Les communautés autochtones font de mieux en mieux entendre leur voix sur les questions de reconnaissance et d’autogestion politique, de contrôle des territoires et d’injustices non adressées comme les meurtres de femmes autochtones. Bien que ces choses soient maintenant entendues dans les médias, la question de la religion et des spiritualités autochtones n’a qu’une voix timide sur les ondes, à l’image des inhibitions québécoises envers leur propre spiritualité.
Pourtant, à l’heure actuelle deux phénomènes émergent conjointement dans les communautés autochtones : une résurgence des pratiques traditionnelles et une recrudescence de la foi évangélique. Comment cette rencontre se fait-elle? Comment se vivent, au sein de ces communautés, les possibles conflits entre « religions » et visions du monde divergentes? Que peuvent retirer les chrétiens évangéliques et les pratiquants des spiritualités autochtones de cette rencontre de croyances et de cultures?
Autant de questions que nous avons discuté avec notre invitée Marilou Maisonneuve qui complète sa maîtrise en sciences des religions avec concentration en études féministes, tout particulièrement sur les femmes innues de Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles). Elle est de la nation Métis Anishinabe (Algonquine) de par ses origines familiales.
Les images et l’incarnation
S’il existe une fête forte en images, il s’agit bien de Noël. Saint-Nicolas, le sapin, la bûche… Sans bien sûr oublier la crèche et ses occupants : les bergers, les mages, Joseph et Marie et surtout, l’Enfant Jésus. Quel bénéfice (s’il en est un) nous apportent les différentes images, symboles et traditions reliés à cette fête? Peuvent-ils nous aider à apprécier toute la signification de l’incarnation? Est-il possible que nous soyons davantage en proie au stress des fêtes, aux conflits familiaux et au consumérisme parce que nous ne savons pas profiter des traditions anciennes pour préparer nos cœurs pour l’avènement du Christ? Ou, au contraire, la tradition symbolique fait-elle partie du problème?
Nos deux invités, Meine Veldman et Jonathan Pageau, ayant de l’expérience dans ces domaines seront des nôtres afin de nous guider dans cette discussion qui se promet fort intéressante.
S’il existe une fête forte en images, il s’agit bien de Noël. Saint-Nicolas, le sapin, la bûche… Sans bien sûr oublier la crèche et ses occupants : les bergers, les mages, Joseph et Marie et surtout, l’Enfant Jésus. Quel bénéfice (s’il en est un) nous apportent les différentes images, symboles et traditions reliés à cette fête? Peuvent-ils nous aider à apprécier toute la signification de l’incarnation? Est-il possible que nous soyons davantage en proie au stress des fêtes, aux conflits familiaux et au consumérisme parce que nous ne savons pas profiter des traditions anciennes pour préparer nos cœurs pour l’avènement du Christ? Ou, au contraire, la tradition symbolique fait-elle partie du problème?
Nos deux invités, Meine Veldman et Jonathan Pageau, ayant de l’expérience dans ces domaines seront des nôtres afin de nous guider dans cette discussion qui se promet fort intéressante.
À deux jours de la légalisation…
Le 1er mai 1921, l’alcool a été légalisé au Québec. Le 17 octobre 2018, le cannabis l’a été aussi. Si l’alcool a fait son chemin dans nos mœurs, où elle s’est incluse dans nos partys de Noël, nos repas durant la semaine et à la télévision dans les recettes pompettes, qu’en sera-t-il du cannabis? Est-ce que cette substance parviendra à se tailler une place normale, voire banalisée, dans nos habitudes comme c’est le cas de l’alcool ou demeura-t-elle une substance proscrite pour le chrétien? Et si elle est proscrite, pour qui et dans quel cadre ne le serait-elle pas? Est-ce que l’usage récréatif du pot est mal ou bien? Comment se tailler une opinion solide et biblique dans l’abondance des fakes news, des divergences herméneutiques ou des discours alarmistes face à l’usage du cannabis?
Dans le cadre de ce pub socratique, nos invités ont offert leurs réflexions sur les impacts et enjeux de cette légalisation tant sur plan sociétal qu’individuel.
Le 1er mai 1921, l’alcool a été légalisé au Québec. Le 17 octobre 2018, le cannabis l’a été aussi. Si l’alcool a fait son chemin dans nos mœurs, où elle s’est incluse dans nos partys de Noël, nos repas durant la semaine et à la télévision dans les recettes pompettes, qu’en sera-t-il du cannabis? Est-ce que cette substance parviendra à se tailler une place normale, voire banalisée, dans nos habitudes comme c’est le cas de l’alcool ou demeura-t-elle une substance proscrite pour le chrétien? Et si elle est proscrite, pour qui et dans quel cadre ne le serait-elle pas? Est-ce que l’usage récréatif du pot est mal ou bien? Comment se tailler une opinion solide et biblique dans l’abondance des fakes news, des divergences herméneutiques ou des discours alarmistes face à l’usage du cannabis?
Dans le cadre de ce pub socratique, nos invités ont offert leurs réflexions sur les impacts et enjeux de cette légalisation tant sur plan sociétal qu’individuel.
Ce pub s’est déroulé sous forme d’un panel avec la participation d’un policier, de deux travailleuses sociales et d’un intervenant jeunesse et a été animé par Charles Boisvert, lui-même psychoéducateur.
Bienvenue au pays de la vie ordinaire
Le Pub Socratique est de retour de vacances. Notre toute première soirée de la saison où nous aurons comme invité Mathieu Bélisle, auteur du livre «Bienvenue au pays de la vie ordinaire».
Selon Mathieu Bélisle, le Québec serait le champion de la vie ordinaire parmi les sociétés occidentales: une vie sans aspirations verticales, sans grandeur, et qui ne désirerait rien d’autre qu’un bungalow et le confort quotidien d’une vie bien installée. Comme il le dit lui-même dans son plus récent ouvrage: « Nous vivons « en attendant », en remuant le moins possible, sans prendre les choses trop au sérieux ni trop à cœur, soucieux de notre confort et de nos avantages, dont nous avons acquis la conviction qu’ils étaient ce que nous pouvions espérer de meilleur. » (M.Bélisle, Bienvenue au pays de la vie ordinaire, 2017)
Le Pub Socratique est de retour de vacances. Notre toute première soirée de la saison où nous aurons comme invité Mathieu Bélisle, auteur du livre «Bienvenue au pays de la vie ordinaire».
Selon Mathieu Bélisle, le Québec serait le champion de la vie ordinaire parmi les sociétés occidentales: une vie sans aspirations verticales, sans grandeur, et qui ne désirerait rien d’autre qu’un bungalow et le confort quotidien d’une vie bien installée. Comme il le dit lui-même dans son plus récent ouvrage: « Nous vivons « en attendant », en remuant le moins possible, sans prendre les choses trop au sérieux ni trop à cœur, soucieux de notre confort et de nos avantages, dont nous avons acquis la conviction qu’ils étaient ce que nous pouvions espérer de meilleur. » (M.Bélisle, Bienvenue au pays de la vie ordinaire, 2017)