Soucieux de mieux comprendre les grands sujets d’aujourd’hui d’une perspective globale, nous avons invité des candidats montréalais des principaux partis politiques à discuter de deux des grands thèmes qui ont émergé au cours de la campagne électorale : l’environnement et l’immigration. La discussion s’est déroulée sur deux axes.
D’abord, les candidats ont eu l’occasion de faire connaître à notre public les solutions politiques qu’ils proposent aux enjeux d’aujourd’hui. Ensuite, nous avons pris une direction à la fois plus large et plus intime. Nous avons cherché à comprendre comment les croyances et les valeurs fondamentales des candidats, qu’elles soient religieuses ou non, ont joué un rôle dans leur vocation politique.
Positions officielles
L’environnement:
Le 27 septembre dernier, près de 500 000 personnes se sont jointes à la marche mondiale pour le climat, le plus grand rassemblement de l’histoire de la ville de Montréal. Si ce sujet a pu rassembler autant de gens, c’est qu’il apparaît de plus en plus comme LA question, non seulement de cette campagne électorale, mais du siècle. Comment votre parti interprète-t-il la question de la Crise climatique et quelles solutions propose-t-il?
L’immigration et la crise des réfugiés:
Le Canada est depuis toujours un pays d’immigrants. Des premiers colons, aux réfugiés irlandais de la grande Famine, à la crise des réfugiés syriens. Plusieurs d’entre nous sont immigrants ou enfants d’immigrants. Nos églises en particulier ont accueilli nombre de réfugiés et demandeurs d’asile. Malgré certaines voix qui demandent une réduction des niveaux d’immigration, la tendance semble indiquer que le Canada demeurera au XXIe siècle une terre d’accueil. Toutefois, notre pays est aussi reconnu pour avoir un filet social à la fois généreux et coûteux. Comment votre parti propose-t-il de traiter de ces questions d’une manière à la fois humaine et durable?
Convictions personnelles
L’appel de la politique:
On entend parler dans le monde académique d’une « crise des institutions » en raison de la chute rapide de la confiance de la population envers ces institutions. Il y a quelques décennies à peine, les politiciens, les médias, les universités et les églises jouissaient d’une crédibilité quasi totale. Dans un contexte où l’on traite avec de plus en plus de cynisme l’engagement politique, qu’est-ce qui vous a motivé personnellement à vous engager dans cette aventure électorale?